Towards A New Reading of the Political Thought of the Dévot Faction: The Opposition to Cardinal Richelieu’s Ministériat
Abstract
:1. Introduction
2. The Dévot Party Represented by Mathieu de Morgues and Michel de Marillac
3. The Historiographical Point of View on the Political Thought of the Dévots
4. A New Vision of the Political Thought of the Dévots: An Opposition in All Respects to the Ministériat14
5. Conclusions
Acknowledgments
Conflicts of Interest
References and Notes
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- 2“Journée qui a fait la France” according to the expression by Georges Mongrédien, the Day of the Dupes is the day when King Louis XIII finally decided to confirm Richelieu as principal ministre and to oust his opponents on the council, the dévot party. This occurred on November 11, 1630. There are several versions of what took place that day, but it is the version from the winning side, the one related in Richelieu’s Memoires, which entered into the annals of history. The dévots’ version, depicted by Mathieu de Morgues, was relegated to history’s dust bin. This is a subject for analysis in a future publication. As for the official version, it recounts that it all began with the Queen Mother’s desire to rid herself, once and for all, of the “insolent” Cardinal Richelieu. In the company of her son Louis, behind closed doors in her office in the Palais du Luxembourg, Marie attempted to convince the king to dismiss the troublesome minister. However, Richelieu suddenly entered into the room through a small door, which had gone unnoticed by the Queen Mother. Beside herself, Marie de Médicis insulted the cardinal, who burst into tears at the foot of the king. Exhausted by these veiled, internecine struggles, Louis XIII took leave of his mother with a bow, without acknowledging the cardinal. Believing himself abandoned, a distraught Richelieu thought to flee. The Queen Mother appeared triumphant before the court and entrusted de Marillac, her faithful supporter and garde de sceaux, with the formation of the new government. On the pretext of a hunting expedition, the king travelled to Versailles, where he finally decided to summon his minister. The subsequent interview re-established his confidence in Richelieu. The cardinalist version of the Day of the Dupes is also used in historical novels ([4], pp. 379–401; [5], pp. 65–70; [10], pp. 61–62; [19], p. 63; [22,23,24,25,26,27,28,29,30,31]).
- 3In this sense, cf. William Beik, which gives an overview of the different circles of dévots appearing under the Catholic Reformation [32].
- 4I must indicate that these conclusions are not those of Morgain, but rather, the results of my own interpretation. On the contrary, the author considers Bérulle as one of the leaders of the dévots along with Marillac, even if he admits that Bérulle was less willing to combine religious life with political ambition.
- 5Jean-François Dubost, as Françoise Hildesheimer, and mostly all historians considered that Bérulle and Marillac shared the same vision.
- 6Jean-François Dubost as Jean-Vincent Blanchard notes that Marie de Médicis supported the war without really explaining: “Did she realize that nothing could change her son's determination, and that she risked alienating him if she kept on with her steadfast refusals? Her motivations at this point remain obscure”.
- 7Stéphane Marie Morgain asks the same question.
- 8The first of Mathieu de Morgues’s pamphlets, entitled Déclaration de la volonté de Dieu en l’institution de l’Eucharistie contre les erreurs de Pierre du Moulin, ministre de la R. P. P., Paris, 1617, published avec privilège du roi and approved by the Doctors in the Faculty of Theology of Paris (confirmed by J. Messier and C. Bazot).
- 9The Dictionnaire de Furetière defines the pamphlet as written work that contains insults, criticism and accusations against someone’s honour or reputation. The Dictionnaire de l’Académie française, p. 336, underlines that this word “se prend souvent en mauvaise part.” The Dictionnaire historique de la langue française, p. 1411, defines it as a “petit ouvrage de circonstance d’esprit satirique ou polémique” and, associated in French, to an aggressive and violent tone.
- 10Comprising 462 articles, the ordinance dealt with the right to the protest of parliaments and independent courts (article 1); clerical matters and ecclesiastical jurisdiction (article 2 to 58); clandestine marriages between strangers (article 39 and 40); the administration of hospices and the policy on beggars (article. 41 and 42); the privileges of universities and regulations of the printing press (article 43 to 52); the administration of justice (article 53 to 123); civil law, donations, inheritance, transfers and bankruptcies (article 123 to 169); criminal law, prohibited weapons, illegal organizations, privileges of the nobility, corruption in appointed office, hunting offences and military police (article 179 to 343); taxes, accounting officers, repurchase of property estates and diverse dispositions (article 344 to 429); admiralty, navy and maritime law (article 430 to 462).
- 11The position adopted by the author, Laurent Avezou, in interpreting the thought of Mathieu de Morgues is in line with that of the historiography. He nevertheless notes that Hay de Chastelet replied to Mathieu de Morgues with “une justification absolue du ministériat.” This comment points in the same direction as this article’s interpretation of the dévots political position as being one of opposition to the ministériat as a new institution introduced by the cardinal within the framework of the monarchy.
- 12A thesis refuted by François Olivier-Martin and by Robin Briggs.
- 13Major’s thesis has been contested by Richard Bonney, who claims that “there is no contemporary evidence apart from a claim made by Marillac’s opponents after his arrest that the keeper of the Seals had such an intention (to want a centralised, absolute state administration) and sought to weaken the power of provincial estates by the introduction of elections ”.
- 14Those findings have been extensively presented and discussed in a book manuscript entitled La pensée politique des dévots Mathieu de Morgues et Michel de Marillac: une opposition au ministériat du cardinal de Richelieu. This monograph has been accepted for publication pending the allocation of a publication grant. What follows is a résumé of its conclusions.
- 15“Cependant, on a remarqué en quelques magistrats des fausses generosités […] qui sous pretexte de corriger quelques manquements, voudroient entreprendre de mettre en compromis l’authorité du royale, qui les a créés et les conserve. Comme il est a desirer que la Cour ne rejette jamais, et mesme aime les remonstrances, on doit aussi souhaiter que ceux qui les peuvent faire ne les convertissent pas toujours en plaintes, et jamais en faction, mais en propositions d’expediens […] le malade mourra certainement si les medecins empoisonnent les remedes.”
- 16“Finalement, vous ne doutez pas que vous ne soyez dans une monarchie ancienne, establie sur des loys certaines, justes et raisonnables, et qui est gouvernée par un Roy, lequel ne vous a pas conquis par force pour vous posseder avec violence, mais qui nous est donné du ciel.”
- 17Mathieu de Morgues: “Le grand Pretre sera assis sur son trosne et le Roy sur le sien, et la paix sera entre eux deux, leurs juridictions sont distinctes, aussi bien que leurs Couronnes sont diverses.” Michel de Marillac: “Nos roys sont defenseurs de l’Eglise, les biens de laquelle et les serviteurs de Dieu sont en leur protection. Ainsy, l’Eglise de son coté, prenant soin des Roys, prie Dieu continuellement pour eux et a toutes les heures presque, elle lève les mains a Dieu pour leur prosperité.” In the same vein, Yves-Marie Bercé maintains that Marillac was not totally ultramontane, but rather concerned with the interests of the Church of France and the Holy See.
- 18“S’il est vrai que le gouvernement monarchique imite plus celui de Dieu qu’aucun autre, si le souverain peut ou ne veut pas lui-même avoir l’œil sur sa carte et sa boussole, la raison veut qu’il en donne particulièrement la charge à quelqu’un par-dessus tous les autres.”
- 19“Ne point prendre de premier ministre, rien n’étant plus indigne que de voir d’un côté toute la fonction, et de l’autre le seul titre de roi.”
- 20He advised his grandson, Phillip V: “Je finis par un des plus importants avis que je puisse vous donner. Ne vous laisser pas gouverner, soyer le maître, n’ayez jamais de favori ni de premier ministre. Ecoutez, consultez votre conseil, mais décidez. Dieu qui vous a fait roi vous donnera toutes les lumières qui vous seront nécessaires.”
- 21Robin Briggs: “In some ways we might see the ‘duumvirate’ as a highly developed tutorial relationship, but there were additional benefits for the cardinal. If the king took decisions after having the pros and cons laid out for him, then he shared the responsibility for failure; furthermore, opposition to policies established in this way was direct opposition to the monarch himself.”
- 22“Outre lequel Conseil, il est bienvenu que le prince aye un petit nombre de ceux mesme dudit Conseil jusqu’à trois ou quatre ou bien peu plus au lequel Conseil Secret. Il est bon qu’il examine les conslusions dudit Conseil Ordinaire, car telle chose pouvoit avoir esté advisées par la plus grande opinion dudit Conseil Ordinaire qui ne seroit pas la meilleure.”
- 23Françoise Hildesheimer notices that Richelieu was driven by the need to remain in power.
- 24“Dieu vous veut faire régner avec paix, justice et sagesse sans l’assistance de cet homme.”
- 25“La justice, par laquelle seule les Roys regnent vraiment absolus aura des ministres incorruptibles sur lesquels la passion, l’amour, la haine, l’argent ni l’avarice n’auront nulle puissance pour envelopper l’innocent avec le coupable. La rigueur de la loy sera temperée par votre clemence, le repentir et les larmes du criminel estant quelquefois acceptés pour supplice et chastiment de son delit.”
- 26“Vous voulez que nous reprenions les armes pour achever ce qui a esté bien avancé, mais vous ne savez pas si nous pratiquons des meilleurs moyens que ceux que vous mettez en avant pour avoir les ames sans tuer les coprs et estre maistres des villes sans y entrer par la breche.”
- 27“Les ennemis de la Royne sont obligés de montrer en elle la folie ou le vice. Mais je crains fort qu’ils ne vous veuillent oster une aide […] d’ou je tire ma première conclusion: la Royne votre mere n’ayant jamais rien fait qui lui puisse apporter le moindre blasme […] Quand votre Majesté lui voudroit oster la connoissance des affaires de son royaume, vous ne pouvez en conscience la priver de votre presence.”
- 28Mathieu de Morgues: “Pour effacer cette calomnie, je prie tres humblement votre Majesté de se souvenir que la Royne votre mere a esté presente a tous les conseils qui ont esté pour les affaires d’Italie et qu’elle a esté toujours d’advis qu’il fallait la garder d’oppression, secourir Monsieur de Mantoue et arrester le cours de la conqueste de vos ennemis.” Richelieu: “Pour raison de quoi nous avons fait mettre sous une grande et puissante armée composée la conduite et commandement a une personne (le cardinal de Richelieu) qui sache dignement s’en acquitter et en qui nous nous puissions reposer d’une affaire de si grande consequence […] Lui donner en outré plein pouvoir et puissance de recevoir et ouïr toutes manieres d’ambassadeurs, de Princes, villes, communautéès, seigneuries, potentats, particuliers, leur en envoyant ou renvoyer selon l’estat des affaires et ainsi qu’il appartiendra: faire et traiter paix, trècesm ligues offensives et defensives et tout autre traié que besoin sera avec tous Roys, Princes, potentats et Republiques.”
© 2013 by the authors; licensee MDPI, Basel, Switzerland. This article is an open access article distributed under the terms and conditions of the Creative Commons Attribution license (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/).
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Maillet-Rao, C. Towards A New Reading of the Political Thought of the Dévot Faction: The Opposition to Cardinal Richelieu’s Ministériat. Religions 2013, 4, 529-549. https://doi.org/10.3390/rel4040529
Maillet-Rao C. Towards A New Reading of the Political Thought of the Dévot Faction: The Opposition to Cardinal Richelieu’s Ministériat. Religions. 2013; 4(4):529-549. https://doi.org/10.3390/rel4040529
Chicago/Turabian StyleMaillet-Rao, Caroline. 2013. "Towards A New Reading of the Political Thought of the Dévot Faction: The Opposition to Cardinal Richelieu’s Ministériat" Religions 4, no. 4: 529-549. https://doi.org/10.3390/rel4040529
APA StyleMaillet-Rao, C. (2013). Towards A New Reading of the Political Thought of the Dévot Faction: The Opposition to Cardinal Richelieu’s Ministériat. Religions, 4(4), 529-549. https://doi.org/10.3390/rel4040529